Le cerisier en fleur, sauf à Québec
Après l'élément de décor du pont pour le projet d'illustration hybride
Le Samouraï, je viens de terminer celui du cerisier en fleur. Même procédé et mêmes
étapes depuis le dessin au portemine jusqu'à celui numérique.
Il aura fallu trois jours de labeur pour y arriver, mais le résultat final en couleur est au-delà de mes espérances et attentes.
J'ai commencé d'abord de dessiner le cerisier à une échelle plus grande que pour celle définitive dans la version numérique, afin d'être capable d'avoir le plus de détails et de finesse dans l'exécution. C'est une étape primordiale.


Pour les fleurs j'en ai dessiné aussi bien seulement en bourgeons, semi ou complètement ouvertes et dans toutes les orientations. J'ai commencé aussi à indiquer les zones ombrées et contrastées. Ensuite j'ai décalqué ce dessin original et l'ai reproduit pour obtenir une épure. Je suis repassé sur les traits au portemine et après avec l'encrage, toujours au feutre noir 0,3 mm.


Il ne me restait plus qu'à mettre les noirs ou l'ombrage, afin de donner du volume et du contraste.

À partir de cette version encrée il ne restait plus qu'à la numériser avec mon iPhone, la nommer, la classer dans l'ordinateur.
Et puis ouvrir le fichier Samouraï dans Illustrator, créer un nouveau calque et importer la numérisation du cerisier. Une fois cette étape réalisée, je passe à la vectorisation, le nettoyage des points isolés puis je place et mets à l'échelle cet élément de décor, toujours à me référer à l'esquisse de la mise en place. Bien sûr je pourrais toujours faire des petites modifications une fois que tous les éléments seront faits et placés. C'est une question d'équilibre.
Donc voici ci-dessous la version numérique, en couleur, avec le pont aux couleurs modifiées, et un fond neutre bleu. Il y a aussi un effet graphique de lueur extérieure.
Voilà il me reste à réaliser le décor du fond et le samouraï, et encore une fois la version numérique de cette illustration hybride ne dépend que de sa version papier. Sans elle elle n'existe pas. De plus elle différencie un peu de son pendant, mais l'esprit et le style demeurent et c'est le plus important.
